La Santé connectée, c’est quoi au juste ?

Télémédecine, consultation à distance, e-santé, santé connectée… Ces dernières années ont été marquées par une révolution numérique et digitale sans précédent en passe de bouleverser le secteur de la santé.

Qu’il s’agisse d’aider les patients atteints de maladies chroniques comme l’hypertension artérielle ou le diabète ou simplement de permettre à chacun de mesurer son activité physique, le développement des technologies mobiles et la miniaturisation des capteurs ont ouverts la voie au développement de dispositifs médicaux nouvelle génération.

Tensiomètres Bluetooth, pèse-personnes wifi, podomètres intelligents, glucomètres connectés… sont autant d’objets connectés permettant désormais de mesurer ses données de santé directement sur son smartphone ou sa tablette. Les applications mobiles constituent alors de véritables tableaux de bord permettant de monitorer sa santé au quotidien.

Des marques telles que Withings, iHealth, FitBit, Medisana… ont mis au point des dispositifs pratiques et simples d’utilisation permettant à chacun de faciliter le suivi de son état de santé entre deux consultations chez un professionnel de santé.

Suivre sa courbe de poids ou de pression artérielle, mesurer les effets d’un régime ou tout simplement garder un œil sur son activité physique devient un jeu d’enfant… Chacun devient ainsi acteur de son bien-être à même de préserver son capital santé.

La #SantéConnectée en quelques chiffres…
– 13 700 applications mobiles en santé ou bien-être sont destinées au grand public, représentant 3 % de l’ensemble des applications actuellement disponibles (recensement MobilehealthNews, avril 2012)
– 21 % des américains* suivent leur santé grâce à des outils technologiques (*Etude réalisée par Pew Research,  janvier 2013)
– 74 % des médecins généralistes ont un intérêt manifeste pour les tensiomètres connectés (Étude IDS Santé / MédiQual Research, janvier 2013)

Innovation : un smartphone capable de mesurer le pouls

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L’invention de Fujitsu devrait être commercialisée en 2013. Elle permettra de collecter des données sur sa santé à son domicile.

Ma santé connectée‘s insight:

L’entreprise japonaise Fujitsu a présenté lundi un téléphone portable capable de mesurer le pouls de son utilisateur d’un simple regard. Fujitsu prévoit de commercialiser dans l’année à venir cette invention qui permettra de collecter des données utiles sur sa santé depuis son travail ou de chez soi, sans avoir à utiliser d’instruments de mesure particuliers.

L’appareil fonctionne en mesurant les variations de brillance du visage d’une personne causées par le flux sanguin. En pointant ce smartphone sur un visage pendant cinq secondes, l’appareil peut mesurer le taux d’hémoglobine, en tirant parti de la caractéristique de cette protéine d’absorber la lumière verte du spectre visible.

Le système est capable d’évacuer de ses calculs les mouvements de la tête et autres perturbations pour fournir une estimation précise du rythme cardiaque, ont assuré les chercheurs de Fujitsu.

L’entreprise a précisé qu’il pouvait être installé sur d’autres supports qu’un téléphone, comme sur un écran de télévision ou un miroir. "Des applications sont possibles dans le secteur de la sécurité, par exemple dans des lieux publics ou des points de contrôle d’un aéroport, pour détecter les gens malades ou qui agissent de façon suspecte", a souligné Fujitsu dans un communiqué.

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Le marché des applis de santé et de forme devrait exploser d’ici 2017

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Les applications en lien avec la forme ont un avenir radieux devant elles. Des analystes de marché prévoient que d’ici 2017, plus de 1,7 milliard…

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Les applications en lien avec la forme ont un avenir radieux devant elles. Des analystes de marchéprévoient que d’ici 2017, plus de 1,7 milliard de personnes à travers le monde auront téléchargé au moins une de ces applis spécialisées.

Research2Guidance a sorti son dernier rapport sur les applis santé, notant que le marché allait atteindre les 26$ milliards dans quatre ans.

Selon ce rapport, les consommateurs peuvent choisir entre environ 97.000 applis mobiles de santé, provenant de 62 app stores. Les dix applications les plus téléchargées génèrent jusqu’à quatre millions de téléchargements gratuits et 300.000 payants par jour.

À noter cependant, qu’une étude précédente, publié en en janvier par le Pew Research Center américain a montré que les consommateurs américains téléchargeaient abondamment ce genre d’applis, mais que seulement un petit nombre d’entre eux les utilisaient vraiment. L’étude a montré que seulement 7% des personnes sondées utilisaient une appli sur leur smartphone pour suivre l’évolution de leur poids, un régime ou pour surveiller une maladie chronique comme le diabète.

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Pill Tag : nouvelle application mobile pour l’observance

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Orange a lancé en décembre dernier une application mobile pour éviter aux patients d’oublier leurs médicaments : Pill Tag. Découverte. Face au problème d’observance dans la prise des médicaments pa…

Ma santé connectée‘s insight:

Orange a lancé en décembre dernier une application mobile pour éviter aux patients d’oublier leurs médicaments : Pill Tag. Découverte.

Face au problème d’observance dans la prise des médicaments par les patients, Orange a développé une nouvelle application pour smartphones et tablettes numériques baptisée Pill Tag. Cette application mobile est actuellement testée auprès de 20 pharmacies pilotes en France avant un déploiement total dans le courant de l’année.

Le fonctionnement de l’application Pill Tag est très simple. Lorsque qu’un patient va chercher des médicaments avec une ordonnance, le pharmacien va lui donner une fiche avec des codes-barres 2D à scanner via son mobile. Une fois le traitement enregistré, le patient doit choisir une alarme, une heure de prise des médicaments et donner ses habitudes de lever et coucher. Ensuite, Pill Tag s’occupera de rappeler par des alertes les prises de médicaments.

Secrétaire général FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France) et président de l’Association d’hospitalisation à domicile, Claude Baroukh croit en cette innovation. « Sans donner plus de travail, elle améliore le suivi de la prescription médicale et le service rendu au patient. L’application est surtout utile aux personnes atteintes de troubles chroniques, qui suivent un traitement sur le long terme. Et favorise le maintien et l’hospitalisation à domicile. »

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Source : Orange

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Le développement des applications mobiles pour la santé

Avec plus d’un milliard d’utilisateurs de smartphones de par le monde et plus de 80 millions d’applications téléchargées durant l’année, nous sommes tous familiers des applications mobiles pour nos téléphones et autres tablettes. Si les applications les plus populaires sur le marché américain sont sans surprises celles dédiées aux réseaux sociaux, les jeux, et les applications traitant d’actualités, une étude publiée par l’agence Ruder Finn nous apprend que près de 16% des utilisateurs interrogés utilisent régulièrement des applications dédiées à la santé.

La santé mobile représente plus de 40 000 applications et un marché de $1,3 milliards en 2012, les analystes prédisent une explosion de ce dernier pour atteindre $10,2 milliards en 2018 grâce à une croissance annuelle moyenne 41,5%. Ces données sont à mettre en parallèle avec les données du rapport publié par Ruder Finn. En effet, 48% des personnes interrogées annoncent qu’elles pourraient utiliser des applications santé dans les 6 prochains mois.

Dans le détail, les applications santé les plus utilisées par les participants de cette étude sont celles permettant de suivre votre consommation alimentaire, celles dédiées au fitness et à l’entraînement, et les « compteurs de calories ». La demande concernant des applications permettant d’accéder à son dossier médical ou d’accéder aux résultats de tests médicaux est importante (respectivement 31% et 29% des participants). Néanmoins les contraintes réglementairesentourant la protection des données médicales des patients a freiné le développement d’applications répondant à ces besoins.

Dans le cadre médical, les professionnels de santé apparaissent comme particulièrement technophiles, ainsi 91% des professionnels de santé américains possédaient un smartphone en 2012. D’après une étude publiée par Manhattan Research, en 2011 62% des médecins américains possédaient une tablette numérique. Il s’agit d’une excellente population à convertir à l’usage d’applications dédiées à leur pratique.

Enfin, l’étude reportée dans ce billet concerne le territoire américain. L’adoption d’applications dédiées à la santé par le public américain a été longue à se développer et quelques freins subsistent à son adoption massive par les français, notamment la qualité du réseau (la 4G est solidement implantée aux Etats-Unis et favorise le transfert de données en itinérance).

Voici donc une belle piste à explorer pour les industriels de santé pour promouvoir leurs produits et services de manière intelligente et informative !

A quand une démocratisation de ces pratiques sur le territoire français ?

Source : Lionel Tritschler consultant Markentive

Oncobook : protocoles de chimiothérapie sur iPhone

Une nouvelle application mobile présentant les principaux protocoles de chimiothérapie utilisés dans le traitement des tumeurs solides est désormais disponible : Oncobook. Présentation.

oncobook

Réalisée par le Dr Stéphane Vignot (Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière) en partenariat avec le laboratoire Chugai Pharma France, Oncobook est la première application iPhone présentant les principaux protocoles de chimiothérapie utilisés dans le traitement des tumeurs solides, incluant cytotoxiques et agents de thérapies moléculaires ciblées.

Cette application propose près de 200 protocoles de chimiothérapie accessibles par localisations, classés par organe selon des codes couleurs spécifiques.

Chaque fiche protocole comprend :

  • le schéma avec les doses, le mode et le rythme d’administration
  • les principaux effets secondaires attendus avec leur incidence
  • les références bibliographiques, avec pour chaque étude le nombre de patients inclus et le nombre de patients traités

Certains protocoles présentés comportent des molécules n’ayant pas d’autorisation de mise sur le marché dans l’indication considérée à la date de réalisation  de l’application. Le schéma d’administration et les données de toxicités sont alors proposés à titre d’information, dans l’attente d’études de confirmation ou des autorisations réglementaires.

Source : Buzz E-santé

Quantified Self et santé connectée : Frédéric Faurennes nous parle de la boutique SantéConnectée.fr

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Tiffany Jésus‘s insight:

Le 14 février 2012, lors de Quantified Self Paris numéro 4, Frédéric Faurennes, président d’IDS Santé partage son expérience du Quantified Self et de la distribution des produits associés, issue de la boutique SantéConnectée.fr. 

 www.santeconnectee.fr

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Tablinn : L’appli tablette dans nos assiettes !

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Tablinn : L’appli tablette dans nos assiettes ! http://t.co/wVCGNQ6qyw via @ComestibleFR

Ma santé connectée‘s insight:

Tablinn sort de l’ombre, elle est l’heureuse production d’une entreprise Nantaise, qui offre aujourd’hui une carte interactive pour les restaurateurs,  conçue spécialement pour les écrans numériques.

Le concept :
Fini les menus papier qui s’abiment au fil du temps et doivent être renouvelés à chaque saison, Tablinn permet aux  gourmands de visualiser leur plat avant d’être servis, d’accéder aux suggestions du chef, de connaître le nombre de calories, ou encore de choisir le vin le plus adapté. Les points positifs : la carte est disponible en plusieurs langues, ce qui facilite sans doute la communication, le travail des serveurs et l’appréciation des clients. Et puis, la tablette permet de combler l’attente entre les plats de façon plutôt ludique.

Une réelle économie ?
Alors certes, Tablinn, c’est un gain de temps , de papier et d’impression pour le restaurateur qui peut mettre son menu à jour en temps réel et signaler la suppression d’un plat ou le remplacement d’un ingrédient. Mais, est-ce une réelle économie à long terme ? Le  restaurateur doit faire l’acquisition d’un certain nombre de tablettes tactiles, ou tout du moins les louer ce qui représente un sacré investissement. Cependant, pour rentabiliser ses frais, il a tout de même la possibilité de placer des bannières publicitaires sur son menu.

Ce qu’ils en pensent:
Outre Tablinn, à ce jour plusieurs restaurants ont déjà remplacé le menu par une tablette. Ainsi le restaurant étoilé La Vieille Tour à Saint-Brieuc (22) adoptait la tablette tactile en décembre 2011, au plus grand bonheur de tous,  clients et restaurateurs apprécient encore aujourd’hui la simplicité et  l’originalité du concept. Pareillement, Le sommelier breton Christophe Boisselier a lancé en mai 2011 l’application iWineResto, qui remplace la carte des vins. Comme peu d’établissements possèdent un sommelier, l’application séduit et à Rennes(35), le restaurant La Réserve observe une augmentation de la consommation de vins depuis la mise en place du concept. A l’inverse, la chaîne Il Ristorante a testé l’iPad comme menu dans son restaurant de Lille pendant 6 mois avant de ré-adopter la carte traditionnelle, à la demande des clients.

Les avis sont partagés mais la carte dynamique reste quand même séduisante. Et puis, d’un point de vue communicationnel, l’impact est différent, le client entre dans la sphère très privée du chef en consultant ses suggestions et conseils …  Mais sommes-nous tous prêts à abandonner le menu traditionnel ?

Alors qu’en pensez-vous ? Êtes-vous séduit par le concept ? L’avez-vous déjà testé ?

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IDS – m-santé : quelles sont les attentes des médecins généralistes ?

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La santé n’échappe pas à la croissance du marché des smartphones et des tablettes. Très développée dans les pays émergents où elle se révèle chaque jour un peu plus indispensable, la m-santé ou santé mobile cherche toujours sa voie sur le vieux continent. 
Son avenir en France passera par le développement d’applications mobiles réellement utiles aux patients et suffisamment validées pour que les médecins puissent les recommander. 
IDS Santé a confié à l’institut d’études MediQual Research le soin de faire le point avec les médecins généralistes sur leurs attentes vis-à-vis de la m-santé (janvier 2013).

1 – Équipement des médecins : la démocratisation des NTIC se confirme.En effet, 41% utilisent déjà une technologie nomade  (smartphone ou tablette) et ce taux monte à 50% pour les 45-54 ans. À noter que 25% des médecins de moins de 44 ans envisagent d’acheter une tablette pour un usage professionnel ou mixte dans les prochains mois.2 – La m-santé : adoptée à titre personnel mais dans l’impasse côté patientsL’usage professionnel de la m-santé par les médecins reste de très loin la recherche d’information médicale (68%), immédiatement suivie (28%) par la gestion de la mobilité (GPS, cartographie, etc ..) .
Les médecins se montrent par ailleurs très prudents concernant les applications mobiles pour leurs patients. Seulement 8% disent les recommander pour le suivi des maladies chroniques, 12% aimeraient les recommander mais 70% déclarent ne pas disposer d’informations suffisamment fiables pour le faire.3 – Les médecins attendent des aides concrètes

La m-santé suscite des attentes prioritaires chez les médecins généralistes dans les domaines suivants :
•    La pratique quotidienne au cabinet
•    La prévention
•    Les dossiers médicaux électroniques
•    Le maintien à domicile
•    Le suivi des maladies chroniques

Au final la m-santé intègre peu à peu le quotidien des médecins généralistes, mais on observe un décalage entre l’utilisation professionnelle qui reste encore très « primitive », centrée sur les aspects pratiques, et celle des patients qui adoptent déjà à grande échelle les applications mobiles santé ou les devices connectés. 
Le vieillissement des effectifs des médecins, les contraintes réglementaires, le poids des habitudes et le manque de temps expliquent certainement une bonne partie de ces résultats. La méconnaissance des applications santé et services disponibles également. 
Et si le petit monde de la m-santé s’ouvrait enfin un peu plus aux médecins (et aux patients) ?
 
See on www.ids-sante.fr

m-santé : une avancée majeure signée Orange et Morpho

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« Nous sommes ravis d’être à l’avant-garde de l’évolution technologique du secteur de la santé, et nous sommes convaincus que cette solution va débloquer de nouvelles opportunités qui joueront un rôle majeur dans le domaine de la mobilité et de la sécurité des données pour les professionnels de santé et leurs patients », a affirmé Thierry Zylberberg, directeur d’Orange Healthcare.

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Le marché de l’e-santé à la loupe

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Xerfi-Precepta a publié une étude portant sur une analyse du marché de l’e-santé. Estimé à 2,4 milliards d’euros en 2012, celui-ci devrait continuer de croître à un rythme de 4% à 7% d’ici 2017.

Le segment de la télémédecine enregistrera la plus forte croissance, devant ceux de la télésanté (hors télémédecine) et des systèmes d’information de santé.

L’application des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’ensemble des activités en rapport avec la santé a pour objectif d’instaurer un système plus performant : amélioration des soins, réduction des dépenses de santé et création de valeur, avec la possibilité de générer une filière d’excellence. L’e-santé permet donc de répondre à plusieurs problématiques de la société française telles que le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques ou encore la pénurie localisée de médecins.

D’un point de vue technologique, le marché de l’e-santé profite d’un environnement à la fois mature et innovant. En effet, les établissements de santé disposent désormais des prérequis technologiques nécessaires et les nouveaux modèles de services des industriels (exemple du SaaS) permettent une plus grande flexibilité dans un contexte économique difficile.

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